Une nouvelle résidence avec vue sur la ville, Les Balcons d’Anicium, sort de terre boulevard Gambetta. Le cadre arboré est mis en avant.
Tout vient à point à qui sait attendre. La construction des Balcons d’Anicium, boulevard Gambetta au Puy-en-Velay (à quelques mètres du carrefour de la route de Saugues), annoncée depuis longtemps déjà va bientôt débuter avec huit mois de retard environ. Le site accueillait dans le passé une station-service, puis une boulangerie qui a fermé voilà quelques années.
Les locaux commerciaux ont été effacés la semaine dernière. Sur les 2.200 m² de terrain, la maison Estour est elle aussi en cours de déconstruction, avant que ne débute l’aménagement d’un complexe immobilier de standing. Maison d’habitation et local commercial appartenaient au même propriétaire.
Les Balcons d’Anicium
Le projet est conduit par l’entrepreneur Mehmet Cokelekli, (ancien patron de Bati et Déco à Brives-Charensac), en collaboration avec l’architecte Philippe Boudignon. Les deux hommes ont déjà travaillé ensemble, en particulier sur l’immeuble brivois Le Canal.
Le projet immobilier a mis un peu de temps avant d’être lancé. Selon le promoteur, l’emplacement était réservé. Il fut question d’y installer un parking. Bientôt vont être construits à la place trois immeubles, soit au total 42 logements, du T2 au T5 dont Ronan Belledent (Century 21) s’occupe de la commercialisation. Deux immeubles donneront sur le boulevard Gambetta avec l’accès à la propriété, uniquement piétons, depuis ce même boulevard. Ils seront séparés par une voie, une sorte de petite impasse de 16 mètres. Le troisième sera situé en contrebas. L’accès principal se fera par la rue Charles VII.
Ronan Belledent, Mehmet Cokelekli et Philippe Boudignon.
La livraison est prévue en 2026
Certains logements auront une vue imprenable sur la cité d’Anis, la Vierge et la cathédrale, d’où le nom « d’Anicium ». Philippe Boudignon décrit « des appartements en cascade ». En rez-de-chaussée ils disposeront d’un jardin privatif. Un autre espace arboré sera quant à lui commun aux copropriétaires. Les logements vont de 50 m² environ à 150 m², avec chauffage au sol collectif par pompe à chaleur (avec compteur indépendant). Ils disposeront de terrasses, pouvant aller jusqu’à 90 m². « On a voulu privilégier la verdure. On a conçu un système d’eaux pluviales pour l’arrosage. Les terrasses et balcons auront leur propre système d’irrigation », annonce Mehmet Cokelekli. Les premières esquisses du projet immobilier en 2019 mettaient déjà avant la végétalisation. Le confinement est venu confirmer ce choix.
Le 34 boulevard Gambetta va se transformer en une résidence de standing avec appartements « en cascade »
Les appartements disposeront tous d’au moins un garage en sous-sol. Philippe Boudignon commente : « On aura deux niveaux de parkings enterrés. On descend de 7 mètres par rapport au boulevard, avec des contraintes de tenue de la voie durant les travaux. On est au Puy, inutile de préciser qu’on collectionne les mauvais terrains. Ici, on a en plus les anciens fours à chaux. On se situe sur une colline de remblais. Les fondations vont descendre à 17 mètres de profondeur (en plus des 7 mètres) ».
La construction commence par les fondations et une paroi berlinoise (ou soutènement provisoire) en avril. Les immeubles devraient être livrés au cours du deuxième trimestre 2026. La commercialisation est lancée avec déjà plusieurs contrats de réservation. Du fait du retard, de futurs acquéreurs se sont retirés. « De nouveaux contrats doivent être signés », précise Ronan Belledent qui ajoute : « Des personnes qui partaient sur de petites surfaces au départ, ont finalement fait le choix de plus grands appartements ». Tant et si bien que les plans ont été revus pour permettre aux intéressés de pouvoir acquérir de plus grandes surfaces.
Les T3 devraient représenter entre 60 et 70 % du parc de logements. Les premiers prix s’affichent à 143.000 euros. Le plus élevé atteint 700.000 euros.
Phillipe Suc
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