L’événement vous convie à découvrir des sites méconnus où des panoramas exceptionnels se mêlent à des trésors architecturaux et des curiosités naturelles. Chaque balade réserve des surprises, vous invitant à porter un regard renouvelé sur le patrimoine culturel et naturel de la région, enrichi par des œuvres d’art contemporain inspirées par le thème des racines.
L’événement a pour ambition d’animer et de valoriser le territoire, en mettant en lumière son patrimoine labellisé Pays d’art et d’histoire. Accessible à tous les publics et toutes les générations, cet événement encourage également un dialogue interactif entre les œuvres d’art contemporain et leur environnement.
Les six œuvres éphémères à découvrir
- LES RACINES DU CIEL de Fiona Paterson
Formée au graphisme, elle travaille d’abord dans la publicité et le design à Londres et au Zimbabwe où elle est née. Depuis 20 ans elle réside en France et se consacre à la sculpture et au Land Art. Elle mêle à l’envi les cultures européenne et zimbabwéenne dans un dialogue entre l’homme et son environnement. Ses origines l’ont sensibilisé très tôt au recyclage, qu’elle intègre instinctivement dans son travail. Ses œuvres sont aujourd’hui régulièrement exposées sur les quatre continents.
L’œuvre : Évocation de l’interconnexion entre la nature et l’humain et de sa dépendance à l’environnement. Elle invite à méditer sur l’importance de l’eau. Elle questionne également notre responsabilité à préserver et à respecter l’équilibre délicat de la nature.
Le lieu : Étang du Breuil/La Chaise-Dieu. Cet étang creusé au Moyen Âge par les moines de l’abbaye de La Chaise-Dieu, se situe à proximité du bourg. Il est entouré par une forêt domaniale de près de 2ha et recueille les eaux de la Sénouire propices à la pêche. À noter la présence d’une borne médiévale sculptée portant deux mains de saint Robert, fondateur de l’abbaye.
- NOS RACINES SONT DES ARBRES par Collectif « Les yeux d’Argos »
Collectif protéiforme de recherche et création en arts visuels et numériques, il confronte le public aux nouvelles essences de l’image et propose une lecture croisée entre sciences, nature et société. Il s’attache au partage et à la réappropriation des connaissances scientifiques, techniques et industrielles et au développement des consciences sociale, scientifique et écologique.
L’œuvre : Interprétation des racines de l’humanité et de notre lien indéfectible à la nature et aux arbres. Cette oeuvre propose une nouvelle arborescence de « l’arbre buissonnant » de Charles Darwin.
Le lieu : Peyramont/Saint-Geneys-près-Saint-Paulien. À proximité du village de Saint-Geneys-près-Saint-Paulien, Peyramont est un volcan strombolien coiffé d’un calvaire du début du 20e siècle qui révèle un panorama à 360° sur le Velay.
- RACINES EN DENTELLE par Francine Garnier et Alain Engelaere
Les activités artistiques de Francine Garnier vont de la peinture à l’installation, du spectacle à la direction artistique, de la céramique au fil. Elle a présenté ses œuvres dans une cinquantaine d’expositions et d’installations souvent monumentales en France et à l’étranger. Ces dernières années elle développe avec Alain Engelaere, son compagnon, compositeur des créations spatiales, sonores et visuelles. Essentiellement réalisées in situ, les œuvres tissent avec les lieux d’étranges paysages mêlant l’œil et l’oreille.
L’œuvre : Une très grande dentelle en cordes blanches semble traduire un schéma de strates de sous- sol dans lesquelles des racines rouges cherchent à se faufiler. Hommage aux arbres essentiels et à la dentelle, les racines végétales par nature filaires se prêtent à une rencontre avec les racines patrimoniales du Puy : la dentelle au fuseau.
Le lieu : Carrière de la Durande/Le Vernet. Cette ancienne carrière de pouzzolane aux allures d’amphithéâtre se situe dans le massif du Devès, au pied de la Durande qui offre un panorama à 360° pouvant aller jusqu’aux Alpes et au mont Blanc par temps dégagé.
- SOL DEBOUT de Matthieu Griesmann
Artiste plasticien avec une expérience dans les métiers du bâtiment, il reste attaché à l’esthétique du chantier de construction. Ses études artistique et sociologique ont confirmé une pratique centrée sur l’architecture, l’art relationnel et contextuel. Sculptures, installations, dessins, sons, écritures et multimédias… prennent la forme de dispositifs participatif ou inclusif et de réalisations in situ interagissant avec l’espace physique ou mental.
L’œuvre : C’est sous la peau du sol que se trouvent les racines de l’humanité qui peuvent s’entremêler aux règnes végétal et animal. L’installation et sa porte entrouverte comme nœud mycorhizien, carrefour d’information et de communication se positionne comme centre d’une structure de rencontre et d’échange, de possible mise en balance collective.
Le lieu : Bois de Bonneterre/Le Puy-en-Velay. Le Bois offre un espace arboré et floral de plus de 4 ha qui surplombe la ville. À la manière d’un jardin botanique, on y trouve des dizaines d’essences différentes et des arbres fruitiers enracinés dans ce bois depuis de nombreuses années.
- SPORE par « Les nouveaux voisins »
Diplômés de l’école d’architecture de Strasbourg, Nicolas Grun & Pierre Laurent, Les Nouveaux Voisins, recherchent par la création d’espaces et de « sensations d’architecture » à mettre l’humain au cœur du dispositif artistique. Leurs créations agissent à deux niveaux, celui du message sensible, intellectuel, et celui de l’expérience physique d’un espace dont le spectateur devient l’acteur. Elles libérèrent l’espace en donnant plein pouvoir à la découverte physique de l’œuvre, s’animent de vie et habitent le territoire.
L’œuvre : Tels des champignons, les spores se révèlent comme les racines du monde. Microcosme agrandi des milliers de fois, l’installation apparaît à taille architecturale. Le projet invite ainsi de manière sensible et plastique à reconsidérer cet univers quasiment invisible, mais pourtant infiniment important.
Le lieu : Suc de Mercœur Malrevers. Situé au sud de l’Emblavez, ce suc surplombe le village de Malrevers et offre, depuis son sommet, un vaste panorama, notamment, sur le Mézenc et les sucs yssingelais. À noter, vestiges de l’ancien château.
- A FIAU D’AIGUA de Roger Benoit
Artiste autodidacte depuis une vingtaine d’années, il explore différents matériaux et techniques en conservant le travail artisanal du bois comme socle de ses créations. Toujours inspiré par la nature, il s’oriente désormais vers des formes et des volumes plus géométriques adaptés aux grands espaces. Il créé des sculptures végétales, organiques et minérales dont l’ambition est de donner au périssable une immuabilité. Ses interventions in situ cultivent une intimité entre l’œuvre, le spectateur et le paysage
L’œuvre : A Fiau d’Aigua, « Au Fil de l’eau » en occitan, est un manifeste pour la préservation des ressources en eau, cette cascade de molécules hexagonales suggère un ruissellement depuis le lac souterrain. La figure de l’hexagone est un emblème de l’équilibre fragile de la nature et symbole d’unité entre l’eau, la terre, l’air et le feu.
Le lieu : Puy des Juscles/Le Pertuis. Oasis de fraîcheur située dans le massif de Jorance, le Puy des Juscles présente des failles profondes de presque 100m. Gouffre, éboulis, lac souterrain… le site d’origine volcanique offre un relief atypique propice à l’escalade et à la via ferrata.
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